Monoxyde de carbone - CO

Le Monoxyde de carbone (CO) est un gaz inodore, incolore et inflammable, le monoxyde de carbone CO se forme lors de la combustion incomplète de matières organiques (gaz, charbon, fioul ou bois, carburants). Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore, inodore et sans saveur, donc difficilement décelable. Il a une densité de 0.97 et forme avec l’air un mélange explosif et très toxique. Le monoxyde de carbone (CO) participe aux mécanismes de formation de l'ozone troposphérique. Dans l'atmosphère, il se transforme en dioxyde de carbone CO2 et contribue à l'effet de serre.

Le monoxyde de carbone représente la première cause de mortalité accidentelle par substance toxique avec 6000 intoxications, 300 morts par an. Le monoxyde de carbone est un gaz asphyxiant, invisible et inodore, qui provoque en effet chaque année en France quelque 6000 intoxications et 300 morts. Le monoxyde de carbone se substitue à l'oxygène dans le sang, et peut tuer alors sa victime en moins d'une heure. Les intoxications au monoxyde de carbone peuvent laisser des séquelles à vie. Les symptômes : maux de tête, nausées, confusion mentale, fatigue, peuvent ne pas se manifester immédiatement. En cas d’intoxication aiguë, la prise en charge doit être rapide et peut justifier d’une hospitalisation spécialisée.

La source principale est le trafic automobile. Des taux importants de monoxyde de carbone (CO) peuvent être rencontrés quand un moteur tourne au ralenti dans un espace clos ou en cas d'embouteillages dans des espaces couverts, ainsi qu'en cas de mauvais fonctionnement d'un appareil de chauffage domestique.

On le prépare industriellement par le traitement du charbon ou du coke par la vapeur d'eau (600 à 1.000 °C). Il a acquis une place capitale dans l'industrie pétrochimique comme produit de départ pour la synthèse du méthanol (CH3OH) et du benzène (C6H6) par réaction directe (catalysée) avec le gaz hydrogène. 

- Effets sur la santé humaine : le monoxyde de carbone a un effet toxique à partir d’une concentration en volume inférieure à 0.1%, en exposition prolongée. Le CO se fixe sur l’hémoglobine pour former une molécule stable, la carboxyhémoglobine. L’hémoglobine s’associe préférentiellement avec le CO plutôt qu’avec l’oxygène, et cette fixation est irréversible. Pour une concentration de 800 ppm de CO dans l’air, 50% de l’hémoglobine se bloque sous forme de carboxyhémoglobine. Il en résulte une diminution de l’oxygénation cellulaire, nocive en particulier pour le système nerveux central. Le CO est responsable de 300 à 400 décès par an en France, en milieux clos, et de plus de 5000 hospitalisations. 

Les causes en sont :

- le manque d’aération dans des locaux chauffés par une combustion,

- le mauvais réglage des appareils entretenant une combustion,

- l’obstruction du conduit de cheminée, provoquant le refoulement des gaz brûlés,

- la mauvaise conception de certaines cheminées, empêchant l’évacuation des gaz brûlés.

La région de Dehli (Inde) est l'exemple parfait de teneurs excessives en CO. Seuil maximal admissible pour l'OMS : 10 milligrammes/m3 de moyenne horaire sur 8 heures, 30 milligrammes/m3 sur 1 heure.

Le monoxyde de carbone absorbe le rayonnement infra-rouge et la méthode européenne de référence repose sur la mesure de son absorption, ainsi que sur le principe de la corrélation par filtre gazeux. Un rayonnement infra-rouge, émis par un filament chauffé, traverse une roue de corrélation, un banc optique, puis un filtre, pour être mesuré par le détecteur infrarouge.

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